Le sujet « Femmes et Sciences » est sorti de l’ombre en France au milieu des années 1990, lorsque le problème de la place des femmes en politique a été soulevé. Depuis, la crise des vocations scientifiques s’est fait jour : puisque trop peu de jeunes s’orientent vers les sciences et les techniques par rapport aux besoins de notre société, il semble naturel de faire appel à un vivier jusqu’ici plutôt ignoré, celui des filles. La question de la place des femmes dans les sciences, que ce soient les sciences « dures » ou les sciences humaines, n’est pas nouvelle ni spécifiquement française et elle peut être abordée de nombreux points de vue. C?est le choix de cette série de cinq conférences organisées par la BnF et l’association Femmes & Sciences. Les deux premières conférences présenteront un aspect historique français et européen, et s’appuieront sur le riche fonds ancien de la BnF. Se poseront ensuite les questions très actuelles de la place des femmes en informatique, où elles sont très minoritaires, et plus généralement de l’orientation sexuée des jeunes vers les métiers. Enfin on cherchera à comprendre quelles circonstances permettent à des femmes de franchir le fameux « plafond de verre », qui leur empêche l’accès aux postes les plus élevés, en sciences et dans d’autres domaines.
– 7 avril 2011 : Françoise Vouillot (INETOP, Paris)« Les métiers ont-ils (encore) un sexe? »
– 5 mai 2011 : Claudie Haigneré (universcience) et Jacqueline Laufer (HEC)« Science et plafond de verre: diversité des parcours et des approches «